Le coaching

Et la douleur ?

Témoignages:

Recits d'accouchements

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Témoignage de Sophie , maman de Lou (5ans) et Violette (1 mois) :

C’est au cours de ma seconde grossesse que j’ai réalisé à quel point mon premier accouchement avait été difficile et combien il avait laissé des traces douloureuses, même 5 ans après. J’avais lu, pendant cette seconde grossesse, «une naissance heureuse» et j’étais effectivement convaincue qu’un accouchement n’était pas nécessairement pathologique, qu’il pouvait même être un moment magnifique. Mais au vu de mon expérience, je doutais de moi et me demandais bien si j’allais réussir à vivre pleinement cet accouchement : n’allait-il pas comme le premier virer à la catastrophe ? 

J’ai rencontré Marine à l’école du quartier, nos filles aînées ayant le même âge et elle m’a alors expliqué son cheminement. Poussée par la curiosité et avec le secret espoir de mettre toutes les chances de mon côté, j’ai voulu faire avec Marine cet entretien du 9ème mois : une matinée autour d’un thé où elle m’a transmis toutes les clés pour être pleinement active ce jour là. 

Résultat un accouchement extra-ordinaire, une journée remplie de cadeaux : un accouchement en totale conscience (deux petites heures, trop court presque ! ), pas de péridurale car celle-ci n’a pas eu le temps d’être posé (Marine avait totalement respecté mon choix de faire une péridurale) et heureusement car deux heures plus tard j’étais en forme et le bébé aussi. Quant à mon compagnon, je peux aussi dire que cet entretien du 9ème mois a été hyper important pour lui. Il lui a donné naturellement une place et lui a permis d’aborder mes premières contractions et tout le travail en étant tout à fait zen. 

En bref, cet accouchement je ne le croyais possible qu’en rêve. Et bien, non je l’ai vécu. Des accouchements comme ça je peux en vivre, 10, 15, 50 ! La femme a en elle toutes les forces possibles pour accoucher, son corps est fait pour ça et dans le «plaisir» c’est possible. Mais dans notre société sur-médicalisé (c’est parfois un bien) où les femmes ne se transmettent plus les choses comme autrefois, nous avons oublié beaucoup de chose. Merci mille fois à Marine de m’y avoir donné accès. 

Sophie.

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