Le coaching

Et la douleur ?

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Témoignage de Marie-Gladys ... Expat' at Dubaï :-)

Voici le récit de la naissance (surprise) de Sacha:

Surprise car j'ai perdu les eaux à 37 semaines. 


Ce jour là je n'étais pas allé travailler car nous avions rendez-vous avec la gynécologue en fin d'après-midi et je ne voulais pas avoir les jambes trop gonflées (j'avais prévu de travailler encore une semaine, je ne voulais pas qu'elle m'arrête). J'ai donc passé toute la journée allongée, les jambes en l'air. J'ai quand même terminé nos valises, nous avions fait les derniers achats la veille. Puis nous sommes allé au RDV. Bébé va bien, moi aussi, il n'y a plus qu'à attendre. Elle nous dit que vu le déroulement de la grossesse, le placement du bébé elle pense que j'irai jusqu'au terme voire le dépasserai… J'avais envie d'accoucher un peu avant, Cédric va être en vacances pendant deux semaines début avril, ça serait chouette de passer le plus de temps possible à trois. Je m'enlève cette idée de la tête: j'accoucherai à terme.
Le soir, nous sommes chez nos voisins quand je sens comme des pertes, en effet, la poche des eaux vient de se rompre. Là nous réalisons que nous aurons notre bébé dans nos bras dans les prochaines heures. On rentre tranquillement chez nous, je prends une douche, on va marcher. Pas de contractions. On décide d'aller dormir, nous allons avoir besoin d'être en forme. 
Je n'arrive pas à dormir, j'attends que le travail commence mais toujours rien. Je fais du yoga, je me balade dans l'appartement. A 5h je réveille Cédric, je pense qu'il est temps d'aller à la maternité. 
Arrivée à l'hôpital, je vais directement en salle de travail. Le monitoring confirme que je n'ai pas de contraction, mais bébé va bien. Au bout d'un moment (j'ai complètement perdu la notion du temps), la sage femme vient me poser une perfusion d'ocytocine pour déclencher le travail et d'antibiotique. Dur dur, je voulais un accouchement le plus naturel possible, sans médicaments, être libre de mes mouvements… Malgré perfusion et monitoring je demande un ballon de yoga mais quelques temps après la gynécologue me demande de revenir dans le lit car cela fausse le monitoring. Et elle commence à parler de césarienne. Les heures qui suivent, nous attendons les contractions qui ne viennent pas. La dose d'ocytocine est augmentée régulièrement mais toujours rien.

Voilà quelques jours que le récit en est là, difficiles de se replonger dans ce moment où j'ai pensé devoir faire le deuil de cet accouchement dont je rêvais.

Césarienne donc. Nous en avons beaucoup parlé avec Cédric, j'ai beaucoup pleuré. Puis j'ai accepté l'idée en me disant que l'important était d'avoir notre bébé dans nos bras. Mais au moment où la gynécologue est entré à nouveau ce n'était plus possible d'accepter. Je me suis demandé si j'avais fait tout ce que je pouvais pour permettre à mon bébé de naître naturellement et la réponse était non. Je voulais encore essayer, je savais que je pouvais y arriver. Il est 16h, la gynéco nous dit que le bloc est libre maintenant ou dans 2h. Je demande plus de temps, je dois y arriver.
Là, je me suis dit que je devais tout ouvrir, lâcher prise et je suis aller chercher toutes mes peurs, tout ce que j'essaie de contrôler. Et les contractions sont arrivées. C'était douloureux mais agréable. Jusqu'à ce que je ne ressente plus de pause entre les contractions, C'est vraiment la peur qui m'a fait paniquer car je me disais que ce que je faisais ne servait à rien puisque j'aurai de toutes façons une césarienne. J'ai alors utilisé le gaz à chaque contraction. La douleur était la même mais je pouvais l'accepter. A 18h, je suis dilatée à 4. On continue. Quand la gynéco revient à 20h30, je viens de ressentir une très forte envie de pousser. Elle nous le confirme, je suis entièrement dilatée!!! 
Plus aucune douleur, juste l'envie de pousser à chaque contraction.Je n'avais pas imaginer que c'était aussi fort, intense. Les contractions s'espacent, j'ai le temps de reprendre des forces. J'ai poussé dans toutes les positions, la dernière: accroupie, Cédric me soutenant dans l'écharpe de portage. C'est comme cela que nous avons rencontré Sacha et découvert que nous étions les parents d'un petit garçon. Quel bonheur d'avoir vécu sa naissance de cette façon. C'est trop bon. 
Nous avions réfléchi à cet accouchement depuis longtemps, qu'est ce que nous voulions et ne voulions pas. Je voulais accoucher et non être accouchée. Je suis très, très TRES fière d'avoir mis au monde mon petit Sacha sans péridurale avec l'aide de Cédric qui a été génial, merveilleux, fantastique… Cela n'a été possible parce que Sacha a été super fort, la gynéco a respecté notre projet de naissance et toi et Laure (la sage femme qui nous a aidé à préparer l'accouchement) nous avez donné confiance en nous. Je suis very thankful!

Merci Marine, continue à partager les ondes positives. Nous allons, nous aussi, de notre côté partager cette incroyable expérience.

MG, C & S

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Bientôt , un nouveau témoignage ...